Dans son ouvrage « L’univers du travail », Clarissa Connelly nous plonge au cœur des dynamiques complexes qui régissent le monde professionnel contemporain. À travers une analyse fine et éclairante, elle explore les défis, les aspirations et les transformations qui façonnent notre conception du travail à l’ère moderne. Avec une approche à la fois sociologique et psychologique, l’auteure nous invite à réfléchir sur notre rapport au travail, sur ses implications dans nos vies personnelles et collectives, et sur la manière dont il influence nos identités. Dans un monde en perpétuelle mutation, ce livre s’impose comme une réflexion essentielle pour quiconque cherche à comprendre les enjeux de la vie professionnelle d’aujourd’hui.
Clarissa Connelly, « L’univers du travail » (Warp)
Chez Clarissa Connelly, il y a quelque chose qui évoque Hermès, la divinité gardienne des passages et des croix des chemins. Écossaise vivant au Danemark, elle est reconnue pour ses compositions qui osent l’expérimentation. Après un premier EP parfois autarcique, Tech Duinn (2018), elle a dévoilé The Voyager (2021), un mélange de mélodies nordiques préchrétiennes et d’une influence manifeste de Kate Bush. Son nouvel album World of Work représente une avancée remarquable en termes de cohérence et d’équilibre, et mérite d’être écouté d’une traite.
Le Point de Départ : “Into This, Called Loneliness”
Dès les premières notes de Into This, Called Loneliness, des accords lourds servent de base à une mélodie sinueuse, ponctuée d’effets chorals rappelant les interventions du Trio Bulgarka sur The Sensual World. Les cloches d’église de The Bell Tower ajoutent une dimension traditionnelle, rythmant la vie comme elles l’ont fait depuis des siècles.
Les Thèmes de la Solitude et de l’Isolement Choisi
Les thèmes de la solitude et de l’isolement reviennent souvent, mais Clarissa Connelly traite ces sujets avec une lumière particulière. Dans An Embroidery, l’isolement est vécu comme une nécessité pour se retrouver soi-même, apportant une énergie qui explose dans la coda, en contraste avec la résolution mutique de Turn to Stone.
Explorations Vocales et Influences
La musicienne traite souvent sa voix comme un instrument, jouant sur la diction et utilisant des surimpressions, à l’instar d’Enya. À travers des morceaux comme Life of the Forbidden, ses intonations rappellent parfois Sinéad O’Connor de manière troublante.
Fusion de l’Organique et du Technologique
Dans World of Work, les éléments organiques et technologiques se combinent sans cesse pour construire d’autres reflets de la réalité. Cette approche donne à l’album une identité propre, difficile à catégoriser mais indéniablement fascinante.
Mots-Clés de « World of Work »
- Into This, Called Loneliness
- The Bell Tower
- An Embroidery
- Turn to Stone
- Life of the Forbidden
Un Monde Spirituel et Sensuel
L’album explore également des thèmes de spiritualité et de tendresse, comme dans Tenderfoot et Wee Rosebud, inspiré par la musique d’Hildegard von Bingen. Avec Crucifer, Connelly propose une méditation allégorique entre la terre et le ciel.
Avec World of Work, Clarissa Connelly continue d’ouvrir les portes d’une aventure intérieure, une quête musicale infinie et captivante.