Dans un monde où le cinéma côtoie le fantastique, la réalisatrice colombienne Camila Beltrán s’apprête à marquer les esprits avec son premier long-métrage intitulé « Mi Bestia ». Prévu pour sortir en France le 4 septembre 2024, ce film nous transporte à Bogotá en 1996, à travers une histoire empreinte de mystère et d’angoisse. Alors qu’une éclipse lunaire approche, la peur s’installe parmi la population, alimentée par la légende terrifiante de l’arrivée du diable. À la croisée des chemins entre le réalisme magique et l’adolescence, « Mi Bestia » explore les rapports humains dans un contexte riche de symboles et de légendes, dévoilant ainsi les craintes et les espoirs d’une génération en mutation.
Le film « Mi Bestia », premier long métrage de la réalisatrice Camila Beltrán, s’apprête à faire sensation lors de sa sortie en France le 4 septembre 2024. Situé à Bogotá en 1996, ce récit se déroule dans une atmosphère tendue, marquée par une éclipse lunaire imminente qui ravive les peurs et les mythes d’une population tourmentée. À travers ce film, Beltrán explore les thématiques de l’adolescence et des croyances populaires, en naviguant entre le cinéma expérimental et le réalisme magique.
Un contexte chargé de mystères
À la veille d’une éclipse lunaire, une rumeur inquiétante circule à Bogotá : le diable pourrait faire son apparition. Ce climat de frayeur s’immisce dans le quotidien des habitants, qui se trouvent en proie à leurs craintes les plus profondes. L’histoire de « Mi Bestia » s’articule autour des réactions des adolescents face à ce contexte troublant, donnant lieu à une réflexion sur l’innocence et la confrontation avec le monde des adultes.
Le regard unique de Camila Beltrán
Camila Beltrán, réalisatrice franco-colombienne, parvient à créer un univers cinématographique riche en émotions. Son approche mélange les codes du conte fantastique et des récits populaires, tout en abordant les enjeux identitaires et culturels de la Colombie des années 90. L’utilisation d’éléments symboliques renforce l’immersion du spectateur dans une ambiance à la fois onirique et inquiétante.
Un portrait de l’adolescence et de ses peurs
Dans ce récit, Beltrán confronte l’univers adolescent à celui des adultes, mettant en lumière les espoirs, les rêves et les tourments de la jeunesse. Les protagonistes, et notamment Mila, font face à leurs émotions dans un monde où le mystère et le merveilleux peuvent facilement se transformer en cauchemar. Cette dualité entre le naïf et le fantastique crée une tension palpable, notamment à travers l’évolution des personnages et leurs interactions.
Une réalisation au croisement des genres
Les choix esthétiques de Camila Beltrán reflètent son envie d’explorer divers genres cinématographiques. Son film se nourrit d’influences documentaires et expérimentales, mêlant un récit narratif à une atmosphère visuelle et sonore qui transcende la réalité. Cet équilibre délicat contribue à enrichir l’expérience du spectateur, lui permettant de vivre intensément les événements du film.
Une avant-première attendue à Cannes
« Mi Bestia » sera présenté dans la sélection de l’ACID lors du festival de Cannes 2024, un événement clé qui confirme l’importance de ce premier long métrage. La participation à un festival de cette envergure est une belle opportunité pour Camila Beltrán de partager sa vision et d’accueillir un dialogue avec le public international sur les thématiques universelles de son œuvre.
- Réalisatrice: Camila Beltrán
- Titre du film: Mi Bestia
- Date de sortie: 4 septembre 2024 en France
- Contexte: Bogotá, 1996
- Événement central: Éclipse lunaire imminente
- Ambiance: Réalisme magique et contes populaires religieux
- Thèmes principaux: Passage à l’âge adulte, confrontation des mondes adolescent et adulte
- Émotion principale: Peur collective face à une rumeur de l’arrivée du diable
- Style cinématographique: Mélange de documentaire et de récit fantastique
- Reconnaissance: Sélection à l’ACID lors du Festival de Cannes 2024